Des aménagements définitifs place du Temple-Neuf

Après de premières transformations et des installations provisoires, la place du Temple-Neuf poursuit sa végétalisation et sa piétonisation pour être adaptée aux usages actuels.

Nichée en demi-lune devant l’église du Temple-Neuf, la place du même nom fait l’objet d’une revalorisation depuis 2022 : cette transformation en plusieurs étapes entame désormais sa phase définitive. Le chantier, qui actera les nouveaux usages de cet espace tout en l’inscrivant dans l’identité visuelle et patrimoniale du centre-ville, démarrera en juin, pour une livraison prévue mi-novembre. 
« Depuis plusieurs années, des aménagements éphémères ont été testés et des temps de concertation, sous diverses formes, ont permis d’entendre les attentes des usagères et usagers, qu’il s’agisse de voisins, de commerçants, de paroissiens, de touristes, d’élèves ou de personnel des établissements scolaires ou encore de personnes qui traversent la place au cours de leurs trajets », commente Syamak Agha Babaei, premier adjoint à la maire de Strasbourg. Longtemps dévolue à la voiture, la place du Temple-Neuf a ainsi pu révéler son potentiel aux non-automobilistes. Arboré, proche des arcades commerçantes mais protégé de leur tumulte, ouvert sur le joyau architectural qu’est le Temple-Neuf, cet espace est donc désormais mieux partagé entre les différents publics.

Grès rose, granit et végétaux

Après les travaux, la circulation automobile ne passera plus qu’entre le temple et le reste de la place, dans le prolongement de la rue des Etudiants. Devant l’église, un petit parvis en grès rose assurera une continuité visuelle avec l’édifice religieux. Sur le pourtour de la place, des pavés en granit seront installés, à l’image de ceux qui sont posés dans la rue du Jeu-des-Enfants. Au centre, la place sera végétalisée sur 300 m2 supplémentaires, et le mobilier, déposé le temps du chantier, sera réinstallé dans une version améliorée. 
« Ces aménagements participent à favoriser la qualité de vie au centre-ville tout en préservant les dynamiques commerciales. Ils répondent aussi à la nécessité d’augmenter la part de nature en ville, notamment pour lutter contre les effets du changement climatique, et encouragent les modes de déplacement actifs », s’enthousiasme Salem Drici, conseiller municipal référent de la Grande-Ile.
Cette intervention, financée par l’Eurométropole et la Ville de Strasbourg, a été élaborée avec le concours de l’architecte des Bâtiments de France. 

Lisette Gries
Photos Mathilde Cybulski